Pour le 2e tour des législatives, le candidat Ibrahim Sékou Fofana représentera le PSDA (parti social-démocrate africain) en commune IV du district de Bamako. Soutenu par plusieurs partis politiques, le candidat du PSDA est en alliance avec l’UDD.
Il est né à Bamako et détient un diplôme universitaire en relations internationales et diplomatie. En cette veille du 2e tour, nous nous sommes entretenus avec le porte-étendard du PSDA qui, à travers cette interview, s’explique aux Maliens.
Le Pays : pourquoi êtes-vous devenu politique ?
Ibrahim Sékou Fofana : je suis né dans une famille politique. Mon père est l’un des premiers élus de la commune IV. Une de mes mamans est conseillère dans la commune. Pour ce qui me concerne, j’ai eu l’ambition de faire la politique depuis que j’étais tout petit. Mais, autrement, je compte faire la politique en traçant ma propre voie et en m’adaptant aux réalités de mon temps et de ma génération. En somme, je peux donc dire que je fais la politique par conviction pour servir, sans langue de bois.
Quelle lecture faites-vous du 1er tour des législatives ?
La lecture que je peux faire du 1er tour est que notre alliance « ’PSDA-UDD »’ a créé la surprise en se classant deuxième au sein de la commune IV du district de Bamako. Cela a été fait devant les grandes forces politiques nationales que sont ADEMA et RPM. Cette deuxième place, nous l’avons bien méritée. C’est le lieu de saluer et remercier le travail gigantesque réalisé sur le terrain par nos équipes de campagne. Je remercie aussi les électeurs de ma commune pour leur courage et leur confiance placée en mon colistier Hamady Sangaré, candidat de l’UDD, et en ma personne. Cette première victoire a été possible grâce aux électeurs.
Dans votre circonscription électorale, 27 partis politiques ont décidé de vous soutenir pour le 2e tour des législatives, qu’est-ce qui explique ce choix ?
En fait, les partis politiques qui n’ont pas eu la chance d’être au second tour ont souhaité soutenir notre alliance PSDA-UDD pour ce 2e tour des élections. Le choix de ces partis à notre égard s’explique par notre volonté commune de changer le leadership de la commune IV. Il y a aussi le contenu de l’alliance électorale et politique que nous avons validé ensemble avec nos alliés.
Le 2e tour des législatives oppose votre liste à celle de Moussa Mara, une personnalité influente dans la commune IV, êtes-vous sûr de la victoire ?
Oui, notre victoire au soir du 19 avril est certaine. Je suis sûr que nous allons gagner. Nous gagnerons parce que la population et les électeurs ont très vite compris que nous sommes l’alternative accessible, crédible et serviable pour la population.
En tant que jeune candidat connaissant très bien les difficultés de la commune, votre élection au sein de l’Assemblée nationale peut apporter quoi, en termes de changement pour votre commune ?
Mon élection à l’Assemblée nationale va être un espoir pour la jeunesse. Quand je serai élu, cela va nourrir l’espoir des jeunes maliens. S’il plait à Dieu, je serai élu pour la jeunesse malienne, je serai là pour elle, et je serai leur voix et espoir à l’Hémicycle. Une fois élu député, ma disponibilité et ma volonté d’apporter le changement tant attendu par les populations de ma commune, voire celles du Mali, me permettront d’entreprendre des démarches auprès des entrepreneurs, voire des personnes de bonne volonté aux fins d’apporter de nouvelles opportunités en commune IV. En termes de changement, mon élection à l’Assemblée nationale permettra de créer des opportunités pour réduire la précarité de ma circonscription électorale. Les préoccupations recensées au cours de la campagne me donnent mandat avec le parti PSDA et d’autres députés d’interpeller le Gouvernement qui doit apporter des réponses adaptées par rapport à chaque situation de ma commune en faveur des Maliens.
Selon vous, candidat du PSDA, les maux du pays peuvent être quoi de nos jours ?
De nos jours, les grandes attentes des Maliens sont nombreuses. Le peuple a besoin de beaucoup de choses, et les maux du pays sont aussi nombreux. Nous avons des problèmes scolaires, ceux de l’insécurité, voire des inégalités liées à la pauvreté des ménages. Aussi, il y a des litiges fonciers dans le pays liés à la gestion du domaine par des maires. Les maux du pays demeurent l’emploi des jeunes, l’assainissement dans les villes, l’accès aux soins par les citoyens du pays. Même si je n’ai pas tout cité, les attentes du peuple restent celles-ci.
Derniers mots !
Je tiens à remercier l’ensemble des partis alliés qui ont décidé de nous soutenir pour une victoire qui sera méritée lors de ce 2e tour. À tout le peuple du Mali, je souhaite santé et prospérité. En cette période de la maladie pandémique à covid-19, j’invite tous les compatriotes au respect des mesures-barrières. Je lance l’appel aux électeurs de sortir massivement le dimanche 19 avril 2020 pour choisir la liste PSDA-UDD.
Réalisée par Mamadou Diarra
Source : LE PAYS